Joséphine au Panthéon

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Aujourd’hui est un grand jour : Joséphine Baker entre au Panthéon, devenant ainsi la première femme noire à être « panthéonisée« .

Les P’tites Nanas avaient consacré un article à Joséphine. C’est l’occasion de vous le partager à nouveau pour rendre hommage à cette grande dame.

Joséphine Baker, de son vrai nom Freda Josephine McDonald, née le à Saint-Louis, dans le Missouri, aux États-Unis, et morte à 68 ans à Paris, est une chanteuse, danseuse, meneuse de revue, actrice,  et grande Résistante durant la seconde Guerre mondiale.

Sa carrière : Le , le Berengaria, bateau sur lequel Joséphine Baker a effectué la traversée, arrive au port de Cherbourg. Le temps de se rendre à Paris et, très vite, les répétitions commencent. Le , elle passe en première partie dans la Revue nègre au Théâtre des Champs-Élysées. Vêtue d’un simple pagne de fausses bananes, elle danse sur un rythme de charleston — musique alors encore inconnue en Europe — l’interprétation d’un tableau baptisé La Danse sauvage. Le scandale fait rapidement place à l’engouement général. Elle devient l’égérie des cubistes qui vénèrent son style et ses formes, et suscite l’enthousiasme des Parisiens pour le jazz et les musiques noires.

L’année 1930 consacre Joséphine comme chanteuse. Outre La Petite Tonkinoise, Vincent Scotto écrit pour Josephine Baker en 1931 J’ai deux amours, jouant à la fois sur son statut exotique d’étrangère et sur son attachement profond à sa ville adoptive. Le succès est immédiat et l’argent coule alors à flots.

Quelques rôles lui sont proposés au cinéma. Elle tourne notamment sous la direction de Marc Allégret puis dans deux films qui lui sont consacrés et dont Abatino écrit le scénario : Zouzou avec Jean Gabin.

Elle acquiert la nationalité française en épousant en le jeune raffineur Jean Lion, pour un mariage éphémère (elle avait déjà été mariée à 2 reprises). Le nouveau couple s’installe au château des Milandes en Dordogne.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle joue un rôle important dans la Résistance en devenant agent du contre-espionnage. Elle s’acquitte de missions importantes, et reste connue pour avoir utilisé ses partitions musicales pour dissimuler des messages. 

En 1947, elle épouse Jo Bouillon, chef d’orchestre de renom, dans la chapelle du Château des Milandes. Ils partagent ce même idéal de fonder un « Village du Monde, Capitale de la Fraternité universelle ». C’est ainsi qu’ils adoptent 12 enfants de nationalités et de religions différentes, composant ainsi « La tribu arc-en-ciel ».

Malheureusement, trop généreuse et certainement très naïve, Joséphine ne parvient pas à gérer ses entreprises, et c’est la faillite. Son château est vendu pour une somme dérisoire. Pour rembourser ses dettes, elle remonte sur scène. Elle célèbre ses cinquante ans de carrière au théâtre de Bobino à Paris et y fait un triomphe ! Elle y retrace toute sa carrière, les épisodes heureux et malheureux.

Mais Joséphine est épuisée. Après quelques représentations, elle est retrouvée inanimée dans l’appartement qu’elle occupe à Paris. Transportée d’urgence à la Salpetrière, elle meurt le 12 avril 1975 des suites d’une hémorragie cérébrale.

Les P’tites Nanas ont encadré la même carte, offerte par la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, nichée au Fort de Saint-Cyr de Montigny-le-Bretonneux.

josephine baker_valerie

by Valérie / Elles-en-Cadres

 

Josephine-Baker

by Laurence / Elles-en-Cadres

 

Une réponse

  1. Super article 🙂 hésites pas à venir faire un tour sur mon site Intel-blog.fr et à t’abonner si ça te plaît 🙂

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